quarta-feira, fevereiro 20, 2008

Un peu tardif mon vieux, mais qu'à cela ne tienne

Meu velho:

Tanto e tampouco fluiu o Tejo pela ponte-teclado da tua poesia-sonata.
Que cigarros fuma o Nobre? E o Sebastião? E o Ary? Já perguntaste ao Pessoa se aquele poema de que me deste uma cópia (e que o Senhor teu pai te havia deixado)sempre é dele? Aposto que já cortaste relações como o traste do Adolfo. Assim como assim, agora aí já pouco importa!
Procurava, sem pressas, um memento da tua passagem pela nossa vivência e lembrei-me da carta que dirigiste ao Degrelle. En français, pois então, que o teu pudor te impedia de arrotar o portunhol tão do agrado da maralha..


Mon général

Je tiens à vous dire qu'il fait beau de vous connaître en propre personne. En faisant votre connaissance, j'accomplis le tout premier rêve de ma vie. C'est à dire que j'atteins maintenat le sommet le plus haut de mon existence. Vou voir, vous regarder, vous entendre, le fait de vous pouvoir surtout serrer les mains - vos mains d'artiste et d'écrivain, tout aussi vaillantes, d'aillers et tout aussi heroïques que celles du combattant-, tout ça tient pour moi du mythe même, et ce qui plus est: du mythe vécu.

(Obliterado pela censura dos coronéis residentes no sótão da minha alembradura.)

Eh bien. Je suis né le 18 Février 1944. Cela revient à dire que je suis donc entré dans la vie, juste à l'heure, juste au momente où on vaudrait mieux d'en sortir. Déjà il commençait à être trop tard, sans doute, pour arriver dans ce monde...

En español,le quiero agradecer enfin el sencillo hecho de haber nacido, mi General.

Rodrigo Emílio

Anda, Pessoa:
anda-te deitar ...

Sem comentários: